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Affichage des messages du 2014

Quand on doute de nos capacités

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Je fais partie de ceux qui doutent de leurs capacités parentales. Je me demande si je savais vraiment dans quoi je m’embarquais en faisant des enfants. Je me demande si devenir mère était vraiment pour moi. Je me demande si je n’aurais pas dû y penser à deux fois avant de faire des pieds et des mains pour devenir enceinte. Je me demande… Tant de questions qui vont sans doute demeurer sans réponse puisque je les garde, plus souvent qu’autrement, pour moi. La pression d’être une mère parfaite est très forte. Les gens s’attendent à ce qu’une maman soit capable de faire abstraction d’elle-même au profit de ses marmots et ce, 100% du temps. Bien que mes enfants passent en premier en tout, je n’arrive pas à me contenter de mon rôle de maman pour me sentir épanouie. Oui j’ai de merveilleux enfants que j’aime et qui m’aiment mais, mon accomplissement, mon bonheur passent par plus que ça. Trouve-toi un hobby que vous dites! Si c’était si simple! Implique-toi dans les comités pour les éco

Y mettre des mots

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Vous vous souvenez de mes textes Être dans la lune et Je suis impulsive? Dans ces textes, je vous mentionnais croire être atteinte d’un TDAH, tout comme mon fils. J’ai passé une journée entière en compagnie d’une charmante neuropsychologue en septembre dans le but de confirmer ou infirmer mes impressions. Je dois avouer que cette journée a été difficile sur le plan cognitif. À la fin de la journée, j’avais l’impression d’avoir de la gélatine aux fraises au lieu du cerveau. Une fois de retour à la maison, impossible pour moi de me concentrer, impossible d’arriver à filtrer tous les sons qui entraient dans mes oreilles, mon cerveau (ou ma gélatine) refusait de coopérer.  Je me suis couchée tôt, espérant me sentir mieux le lendemain. Pas de chance ma belle, la gélatine aux fraises, tout le monde aime ça (sauf toi) alors endure une autre journée sans cervelle. Deux jours plus tard, j’avais encore un peu de gélatine dans le cerveau, même si ce dernier commençait à

Ces enfants qui commettent l'irréparable

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Le 22 octobre 2014 sera à jamais gravé dans la mémoire des canadiens. Jamais nous ne serons capables d’oublier qu’un jeune homme a décidé de tirer à bout portant sur le Caporal Nathan Cirillo. Jamais nous ne serons capables d’oublier que ce même jeune homme ait pu ensuite pénétrer dans l’Édifice du Centre du Parlement canadien et y faire feu à plusieurs reprises. Dans notre mémoire collective, le 22 octobre devient un jour noir, le jour où la guerre a fait son entrée chez-nous, par la grande porte d’en avant. Mais qu’en est-il de la famille de ce fameux Michael Zehaf-Bibeau? Que ressentent ses parents en ce moment? Que pensent ses amis, ses proches? Est-ce que quelqu’un aurait pu voir venir ce geste? Est-ce que tout cela aurait pu être évité? Je ne peux m’enlever les mots de sa mère de la tête : « Je suis en colère contre notre fils ». Oui, elle ressent de la colère mais elle perd également un fils! Elle est maintenant un parent orphelin et cette peine ne se mesure pas.

Un retour en humour - Les personnages de Disney ont des désordres neurologiques :)

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De retour de mon congé "léchage de plaies" avec des histoires à vous raconter. Je commence cette semaine dans l'humour. Je me suis amusée à tisser un lien entre nos enfants avec désordres neurologiques et leurs personnages animés favoris. Voici ce que ça donne... Les personnages de Disney ont un TDAH (ou autre désordre) C’est en faisant la lecture avec mon fils que j’ai constaté que certains personnages de Disney sont atteints d’un TDAH ou autre trouble. Honnêtement, mon fils se demandait pourquoi je riais autant, s’il avait su ce qui passait dans la tête de sa mère… Dans la Princesse au petit pois, Minnie Mouse n’arrive pas à dormir parce qu’elle sent le petit pois sous 20 matelas! Croyez-vous sérieusement que ce soit une preuve de son sang royal? Bien moi non! Moi je sais que, tout comme mon fils, Minnie Mouse doit être aux prises avent l’hypersensibilité sensorielle, sinon, comment ferait-elle pour sentir un petits pois vert (et mou de surcroît) sous se

Une mise au point s'impose

Moins d'une semaine après la publication de mon dernier billet, je crois qu'il est temps pour moi de faire une petite mise au point, suite à certains commentaires reçus en privé. On m’accuse de faire ce que je fais pour devenir « vedette » Mettons les choses au clair voulez-vous? On me reproche d’écrire à propos de mes enfants pour faire pitié, faire de l’argent sur leur dos ou encore pour obtenir une renommée publique. Que ceci soit bien clair pour tout le monde, si je parle de ma vie de famille, de mes peurs, de mes joies, de mes bons et mauvais coups, ce n’est pas pour faire de moi une vedette. Ce n’est pas non plus pour laver mon linge sale en public. Je le fais pour démontrer à d’autres familles comme la mienne qu’ils ne sont pas seuls au monde. Je le fais pour leur faire comprendre qu’on peut avoir de petits (et grands) bonheurs même lorsque c’est difficile, même lorsque l’on croit qu’il n’y a pas de lumière au bout du tunnel. Je le fais également pour faire compre

Les types de parents (et le respect des consignes)

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Attends, ne fais pas ça, ne va pas là, aie on se calme! Autant de consignes, répétées mille fois par jour, jamais (ou presque) respectées. On se demande même si les enfants nous écoutent, que dis-je, s'ils nous entendent! Je n'en suis pas convaincue! Je ne peux vous dire le nombre de fois où je dois répéter, plus d'une fois, une consigne simple à une étape. Et ce, à l'un ou l'autre de mes enfants. Ils semblent soit ne pas comprendre, soit faire la sourde oreille. Je les soupçonne de le faire exprès, juste pour faire péter un plomb à maman puisque c'est si drôle de la voir, le visage rouge, la veine du front surélevée. Certains professeurs au C.É.G.E.P. se plaisaient à nous dire que « répéter c'est intégrer », ces profs n'avaient sans doute pas d'enfants puisqu'ils ne nous auraient jamais dit une telle énormité sans rire! Je les mets au défi maintenant (s'ils me lisent) de prendre mes deux zinzins et de leur faire intégrer ce qu'on

Texte qui aurait dû paraître juste avant mes vacances (voir texte Être dans la lune pour les explications)

Je suis mûre pour des vacances - texte écrit le 14 août 2014 et qui aurait dû paraître le 19 août Je vous écris en direct de mon bureau mais je sais bien que je vous offrirai ce texte pendant ma première semaine de vacances. Je vous disais donc vous écrire de mon bureau, pendant les heures de travail, en attendant mes dossiers, les deux yeux dans le même trou ayant envie de me rouler sous ma surface de travail et de faire la sieste. C'est long attendre jusqu'à la mi-août pour avoir des vacances, surtout lorsque l'on croit qu'on aura un été tranquille, calme, paisible. Je n'aurais pas pu être plus loin de la vérité! Je pensais qu'une fois les classes terminées, ça irait mieux, que je serais peut-être un peu moins stressée, un peu moins fatiguée, un peu plus patiente, un peu plus tolérante, un peu plus... juste plus! Mais non, pas de chance ma belle, continue. Les lunchs, le jeu du taxi, le non fais pas ci, fais pas ça, viens ici, on part dans 5 minutes,

L’école, les devoirs, l’anxiété et tout le tralala.

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Hier était jour de rentrée scolaire. J’ai poussé un grand (bon d’accord énorme) soupir de soulagement lorsque j’ai constaté que mon grand avait été mis dans la classe de Monsieur S. tel que nous l’avions demandé à l’école à la fin de la dernière année scolaire. Mon fils, tout sourire, regardait Monsieur S. avec adoration lorsque j’ai quitté sa classe vers 9:00. Fin de l’anxiété reliée au choix de prof par l’école, fin de l’anxiété reliée au changement de prof (mon fils a eu à composer avec trois professeurs l’an dernier), fin de l’anxiété reliée à l’incompréhension des besoins de mon fils puisque fameux Monsieur S. est un ancien professeur en adaptation scolaire. Joie, bonheur, soleil et papillons, la maman que je suis est HEUREUSE! Mais une autre petite bête noire sournoise m’attendait au tournant. Eh oui, s’est montré la face hier, la bibitte devoirs. On n’aurait pas pu avoir une pause cette semaine? Meuh non, fiston est arrivé à la maison avec un devoir écrit à faire, prem

Les voyages forment la jeunesse... et aiguisent la patience des parents!

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Voyagez-vous avec vos enfants? Ça se passe comment? Est-ce que les questions fusent de toutes parts? Est-ce que les MAMANS larmoyants sont lancés, en désespoir par les plus jeunes du véhicule dans l’espoir de faire fléchir la dite mère sans cœur. Vous prenez vous à dire ASSEZ les enfants, vous arrêtez ou on vous laisse en bordure de la route? Ou bien tenterez-vous de me faire croire que vos enfants sont si calmes en voiture que vous craignez les avoir laissés à la maison? Nous avons (une fois de plus) tenté le diable! Nous sommes partis en aventure de trois jours avec notre spécial du chef et sa chipie de sœur, direction Drummondville pour visiter le Village Québécois d’Antan (visite qui en a valu la peine d’ailleurs). Comme chaque fois que l’on tente l’expérience, on se dit que cette fois ce sera plus facile, que les enfants seront calmes, que nous serons “zen” et que tout le monde aura le sourire aux lèvres du début à la fin du voyage. Ensuite vient la dure réalité... Les enfa

Parce que je ne peux laisser passer sous silence...

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Lundi dernier, un grand acteur, un grand comique, un comédien hors pair s'est enlevé la vie. Mal de vivre profond, dépression, alcoolisme. Personne ne savait à quel point la noirceur pouvait être grande dans sa vie, mis à part peut-être les membres de sa famille. Moi la première, je n'ai jamais même pensé un moment que cet homme puisse poser un tel geste et pourtant, la dépression ça me connaît! Je prends présentement une molécule anti-dépressive, mon conjoint est traité pour épisodes dépressifs récurrents alors pourquoi est-ce que nous ne voyons rien? Pourquoi est-ce que la société a encore la tête dans le sable au point d'être si aveugle à la profonde souffrance de milliers (sinon millions) de personnes? Pourquoi jouer à l'autruche? Simplement parce que nous sommes de plus en plus individualistes, nous choisissons de fermer les yeux lorsque nous devrions plutôt tendre une main aidante vers notre "voisin", cachez cette maladie que je ne saurais voir

Être dans la lune

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Dans la lune au point de perdre mes pantalons, oui ça se peut. Dans la lune au point de perdre des chandails, ça se peut également. Dans la lune au point d'oublier que mes lunettes sont sur le dessus de ma tête, ça m'arrive régulièrement. Mais une chose qui ne m'était jamais arrivée, perdre un document par manque d'attention. Eh bien, ça m'est arrivé hier. Je travaillais tranquillement sur mes deux prochains billets quand j'ai simplement fermé le document, cliqué non par mégarde et paf, tout est perdu. Et ce n'est pas tout, je travaillais dans un courriel ébauche au lieu de travailler à même un logiciel de traitement de texte. Brillant non? Sachez que les enfants vivant avec le TDAH maintenant deviendront des adultes atteints du TDAH et que des conneries de ce genre, ils en feront. Surtout si comme moi ils ne prennent aucune médication (parce que comme vous le savez, je ne suis toujours pas diagnostiquée donc pas de médication pour m'aider).

Ça vous arrive de vous dire: Mes enfants m'énervent (ou m'énarvent)?

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Consolez-vous, vous n'êtes pas seuls. Mais force est de constater que m alheureusement, il y a trop peu de parents qui avouent avoir des moments où leurs enfants leur tombent carrément sur les nerfs. Parce que oui, c'est possible d'aimer ses enfants tout en les trouvant parfois (et même souvent) énervants, sans toutefois être parent ingrat  ou mère indigne. Quand ça se lève à 3h00 du matin et que c'est prêt à faire la fête, vous êtes tous souriants? Eh bien moi pas. À 3h00 du matin, avec un grand de 8 ans et une petite de 4 ans, il est normal que je puisse m'attendre à être endormie non? Je vous mets au défi de commencer votre journée avec une chipie qui hurle que le-chat-est-dans-mon-lit-ôte-moi-ça-non-laisse-le-moi-bon argh maman je pleure juste parce que je peux et de la poursuivre calmement, avec le sourire sans pousser de soupirs. Lorsque ça refuse d'aller au lit, même lorsque c'est tellement fatigué que ça en pleure, que ça a l

Mes enfants sont sales

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Vous avez bien lu. Mes enfants sont sales. En fait, non, ils sont sales à certains moments de la journée, propres à d'autres. Le matin avant de quitter, ils sont propres, le soir après le bain, ils sont propres. Entre les deux, rien n'est plus incertain! Pourquoi je vous parle de cela? Parce que j'ai entendu une maman récemment dire ceci: Ça m'écœure quand je ramasse ma fille le soir et qu'elle est sale comme ça, elles font quoi les éducatrices, elles les laissent se rouler dans la bouette toute la journée? Eh bien moi je vous dis ceci: Si vos enfants sont sales au retour à la maison (après la garderie), c'est qu'ils ont pu s'amuser toute la journée, sans restrictions. S'ils sont sales en fin de journée, c'est que leur journée a été bien remplie. Si vous les retrouvez le fond de tête plein de sable, c'est qu'ils ont joué à transporter le sable d'un endroit à l'autre avec leurs amis. Si leurs mains sont brunes et que ce n'e

Mères Indignes, levez la main!

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Parce que les parents d'enfants dysfférents sont avant tout des parents "normaux", vous êtes-vous déjà demandé ce qu'est une "Mère indigne"? Qu'est-ce qu'une mère indigne? Une mère indigne a compris que ses enfants ne sont pas TOUTE sa vie, que ses enfants ne doivent PAS prendre toute la place. Elle a également compris qu'un enfant heureux et bien dans sa peau a une maman heureuse et bien dans sa peau. Elle a compris que les bien pensants la jugeront, qu'ils la condamneront sans procès mais elle n'en a rien à foutre. Une mère indigne fait de son mieux, est parfois impatiente, crie, parle fort et aime ses enfants plus que tout au monde. Une mère indigne est une personne authentique, honnête, qui dit ce qu'elle pense et pense ce qu'elle dit, même si on la regarde de travers lorsqu'elle le fait. C'est une maman qui sait ne pas être parfaite et qui vit très bien avec ses imperfections. Mères indignes, soyez fières de l'