L’école, les devoirs, l’anxiété et tout le tralala.


Hier était jour de rentrée scolaire. J’ai poussé un grand (bon d’accord énorme) soupir de soulagement lorsque j’ai constaté que mon grand avait été mis dans la classe de Monsieur S. tel que nous l’avions demandé à l’école à la fin de la dernière année scolaire. Mon fils, tout sourire, regardait Monsieur S. avec adoration lorsque j’ai quitté sa classe vers 9:00. Fin de l’anxiété reliée au choix de prof par l’école, fin de l’anxiété reliée au changement de prof (mon fils a eu à composer avec trois professeurs l’an dernier), fin de l’anxiété reliée à l’incompréhension des besoins de mon fils puisque fameux Monsieur S. est un ancien professeur en adaptation scolaire. Joie, bonheur, soleil et papillons, la maman que je suis est HEUREUSE!




Mais une autre petite bête noire sournoise m’attendait au tournant. Eh oui, s’est montré la face hier, la bibitte devoirs. On n’aurait pas pu avoir une pause cette semaine? Meuh non, fiston est arrivé à la maison avec un devoir écrit à faire, premier jour d’école et PAF, dans les dents, let’s go la routine, pousse mon grand t’as pas le choix. Les larmes sont venues, les négociations ont débuté, les “je suis trop fatigué, j’ai mal à la tête, je ne suis plus capable” se sont fait entendre des oreilles encore “vierges” de cette maman. Si un seul tout petit devoir peut déclencher ce genre de réaction, j’ai peur de ce qui viendra plus tard, lorsque les vrais plans de travail nous seront remis chaque semaine.



Cette maman, bien triste de voir son fils reprendre ses mauvaises habitudes face aux devoirs, elle a fait quoi? Elle a argumenté, négocié solide, parlementé et aidé son grand à faire sa seule et unique feuille d’un devoir sommes toutes assez simple. Cette maman a également suivi l’exemple de sa bonne (sinon meilleure) amie (que vous pouvez lire ici: http://morceaux-arc-en-ciel.blogspot.ca/) et a demandé à son grand de répondre aux questions verbalement et a elle-même écrit certaines des réponses. Pitchez-moi des roches si vous en avez envie mais je considère que les travaux écrits remis aux "dys" sont de la torture mal déguisée.





Et la bête noire, selon vous c’est les devoirs ou l’anxiété qu’ils suscite autant chez mon fils que chez-moi? La vraie bibitte, selon moi, c’est l’anxiété. À la fin d’une longue journée d’école (les enfants sont à l’école environ 10,5 heures par jour, parfois plus) les enfants devraient être en mesure de passer à autre chose non? De vivre encore un peu leur enfance? Mes amis professeurs diront que les devoirs sont ESSENTIELS à l’acquisition des connaissances enseignées pendant la journée. Moi je répond que ce qui est essentiel c’est les leçons ainsi que la possibilité de se reposer. Oui aux lectures, aux révisions de vocabulaire et autres notions, non aux longs travaux écrits qui demandent énormément d’efforts aux petits dyspraxiques comme le mien!

Une école au Saguenay lance un projet pilote cette année, pas de devoirs pour un an. Des leçons et des lectures oui, mais pas de travaux écrits. Semble qu’une autre école ait tenté l’expérience dans le passé et que les résultats scolaires des élèves aient été meilleurs. (Lire l’article ici: http://www.lapresse.ca/actualites/education/201409/01/01-4796189-une-ecole-compte-ne-pas-donner-de-devoirs-a-ses-eleves.php). J’aimerais beaucoup que l’école de mon grand emboîte le pas à celle du Saguenay et fasse la même chose. J’imagine que c’est rêver en couleur!

Commentaires

  1. Pas devoirs, que des leçons à notre école. Déménage à Aylmer :)

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  2. Si c'était envisageable peut-être, mais vendre la maison risquerait d'être archi long :)

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