Eux + Moi = Nous

La plupart des parents d'enfants différents vous diront qu'ils se doutaient que quelque chose n'allait pas, que ça se voyait, se sentait, s'entendait. On appelle ça l'instinct parental. Les membres de leurs familles eux, souvent vivent dans le déni, la tête dans le sable, victimes du "non pas dans ma cour". Et peut-on vraiment leur en vouloir? Je ne crois pas. Si je vous parle d'instinct maternel (ou parental, appelez ça comme vous en avez envie), c'est que la petite cloche sonne dans ma tête, tout doucement, à propos de ma deuxième (Spiderman vous dirait que son spidey sense is tingling). Ma charmante chipie de bientôt 4 ans montre des signes de TDAH. Vous me direz qu'il est trop tôt, je vous répondrai que vous ne le savez pas, puisque chez-vous ce désordre n'existe pas (et désolée pour mes lecteurs qui vivent avec ça, vous comprenez exactement de quoi je parle). Évidemment, je n'ai aucune preuve de ce que j'avance, je ne s

Lisez jusqu'au bout, ça en vaut le coup. Pour ceux qui se rendront jusqu'à la fin, MERCI du fond du coeur de lire. À partager librement avec vos familles et amis! Combien d’entre vous connaissez un enfant différent (toutes différences confondues)? Qui en a un dans son entourage? Qui est le parent d’un de ces enfants? Maintenant, qui doit faire face au jugement et préjugés d’autrui, recevoir les commentaires et faux conseils de la famille et amis? Finalement, qui donne de la médication à son enfant? Qui n’en donne pas? Et maintenant, dites-moi, que savez-vous vraiment du quotidien de ces familles, vous êtes-vous déjà demandé ce que cela représente que d’avoir un petit différent dans la famille? Le poids sur les parents, les frères et sœurs, vous le connaissez? Parlons maintenant de différence spécifiques, le TDAH (ne vous roulez pas les yeux dans la tête, poursuivez votre lecture), la dyspraxie, la dyscalculie, dysorthographie, dyslexie, tous les autres « dys », le syndro

Avant de lancer mon blogue, j'ai tenté de me faire publier. J'ai réussi une fois, la semaine du 9 mai, grâce à une âme charitable qui a décidé que mes mots valaient la peine d'être lus. Pour ceux qui ne l'auraient pas lu, voici le lien qui vous y mènera. http://www.journallechoix.ca/archives/avr_2014/20140409/#page-4-5 © 2014 Stephanie Powers. Pour obtenir la permission de citer, copier ou reproduire, envoyer un courriel à stephanie.powers@live.ca (vous pouvez toujours partager les liens de mes textes via les médias sociaux ou via courriel) 

Pour ceux qui me connaissent déjà, il y a plus d'un an que je publie sour le nom de La Mère Cuisine, un blogue culinaire de maman qui travaille et qui doit nourrir sa famille. Aujourd'hui, je me lance un nouveau défi. Celui de vous parler de ma vie de famille, pas seulement de ce que l'on mange mais bien de nos bons coups, nos mauvais coups, nos erreurs et nos triomphes. Je veux vous parler du quotidien de parent d'enfant différent, que dis-je, d'enfant Dysfférent. Dys? Oui, Dys, Dys pour Dyspraxique. Mon fils est atteint (oh chanceux) de trois désordres neurologiques, soit le TDAH (eh oui), la dyspraxie et le syndrome de dysfonction non verbal. Mais avant de vous parler de ces désordres et de leur effet sur nos vies, j'aimerais vous présenter mon fils. Mon petit charmeur de bientôt 8 ans, mon petit champion persévérant, qui ne lâche jamais, mon amoureux de tout ce qui est doux et beau, mon hypersensible, le plus beau des petits hommes de son âge, le plus pa