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Affichage des messages du juin, 2014

Faites-en des enfants (insérer sarcasme)

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Je fais dans le sarcasme cette semaine. Parce que j'ai envie de faire sortir le méchant, parce que j'espère vous faire rire un peu après vous avoir fait peur la semaine dernière, parce que j'ai simplement besoin de m'exprimer et qu'on me comprenne un peu (ou qu'on fasse semblant de me comprendre, c'est selon). Alors faites-en des enfants qu'ils disent, c'est la plus belle chose que vous puissiez faire, ça vous remplira de bonheur. Non, ce n'est pas difficile, vos enfants ne vous donneront pas de maux d'estomac, vos cheveux ne deviendront pas 100% blancs lorsqu'ils auront 12 ans. Ils ne vous feront pas non plus faire de l'insomnie, c'est bien connu, les enfants c'est doux, aimable, calme et obéissant! Faites-en des enfants, ça ne fait jamais de crise, ça ne crie pas non plus au magasin, c'est à peine si on les entend en public. Jamais on ne vous fera les gros yeux parce que votre fille fait des contorsions dignes d'

Le cauchemar

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Je vous parle depuis quelques semaines de mon différent, de ses défis, de ses victoires, de nos frustrations et de nos petites joies quotidiennes. Mais qu'en est-il quand tout à coup, celui qui nous coupe le souffle, celui qui nous fait vivre le pire cauchemar de notre vie n'est pas notre différent mais bien son frère ou sa soeur? Et quels seront les effets à long terme sur notre différent de la situation qu'il (nous) vient de vivre? Petite histoire vraie... Samedi matin, ma poulette de bientôt 4 ans se lève en pleurant (ce qui d'avance n'est pas nécessairement la norme pour elle), je la prend, ouille elle est brûlante. On prend la température: 38.5, hop Advil, 4 heures plus tard, tylenol et ainsi de suite. La journée se passe sans trop de complications, elle mange un peu, boit un peu et tombe endormie sur le divant durant l'après-midi. À ce moment, je remarque des marques (genre carreaux) sur son corps bleus et rose/mauve. Après sa sieste improvisée, el

La fin en vue

Lumière au bout du tunel, fin d'une étape, la fin en vue, appelez ça comme bon vous semble, l'année scolaire tire à sa fin et ce n'est pas trop tôt! Famille occupée normale (enfin presque normale), nous attendons la dernière cloche du dernier jour de la dernière semaine d'école avec pratiquement autant d'impatience que notre fils! Il est fatigué (nous aussi), il est même épuisé (si on y pense bien, nous aussi), il en a plus qu'assez des travaux et examens (idem) ET il n'est plus fonctionnel! Vous avez bien lu, il ne fonctionne plus du tout depuis un bon deux semaines. Imaginez, un enfant qui est non fonctionnel pendant la session d'examens de fin d'année, joie n'est-ce pas! Comme l'an dernier, notre différent n'est plus "là" depuis la mi-mai (plus ou moins), moment auquel le système scolaire impose des épreuves obligatoires qui comptent pour un peu plus de la moitié du résultat scolaire de l'année de nos enfants. C'e

Quand "l'acceptation" n'est pas au rendez-vous

Hier soir, en discutant avec une personne que je connais depuis plusieurs années (tu sais qui tu es), je me posais la question suivante: Mais de quoi pourrais-je bien parler dans mon prochain billet? Elle m'a donné la réponse: quand un parent (ou beau parent) n'accepte pas l'enfant (différent) tel qu'il est. Ça ne m'était pas venu à l'esprit puisque l'homme et moi sommes sur la même longeur d'onde à propos de notre fils. Mais je sais que d'autres parents n'ont pas cette chance et qu'ils vivent tous les jours un conflit avec leur tendre moitié à propos de l'un de leurs enfants. De la façon d'éduquer jusqu'à la façon de nourrir l'enfant, tout y passe. * Tu lui passes trop de caprices, pourquoi lui peut et pas les autres? Pourquoi dans son cas on accepte qu'il mange ainsi mais que les autres n'en ont pas le droit? Pourquoi, pourquoi, pourquoi? J'ai envie de vous poser la question, amis parents. Pourquoi certains