Les voyages forment la jeunesse... et aiguisent la patience des parents!
Voyagez-vous avec vos enfants? Ça se passe comment? Est-ce que les questions fusent de toutes parts? Est-ce que les MAMANS larmoyants sont lancés, en désespoir par les plus jeunes du véhicule dans l’espoir de faire fléchir la dite mère sans cœur. Vous prenez vous à dire ASSEZ les enfants, vous arrêtez ou on vous laisse en bordure de la route? Ou bien tenterez-vous de me faire croire que vos enfants sont si calmes en voiture que vous craignez les avoir laissés à la maison?Nous avons (une fois de plus) tenté le diable! Nous sommes partis en aventure de trois jours avec notre spécial du chef et sa chipie de sœur, direction Drummondville pour visiter le Village Québécois d’Antan (visite qui en a valu la peine d’ailleurs). Comme chaque fois que l’on tente l’expérience, on se dit que cette fois ce sera plus facile, que les enfants seront calmes, que nous serons “zen”
Suit la litanie des mamans on va se calmer, maman on va écouter, non papa ne ferme pas la musique... On se dit qu’une fois qu’on aura fait une pause pipi, on aura peut-être quelques minutes de “paix”. Ouais, ouais, pas de chance, la “paix” viendra plus tard, une fois les estomacs bien remplis de nourriture et sera de courte durée. C’est à croire que mes deux babouins ont un radar à stress qui entre en fonction lorsque la voiture entre à Montréal et arrête lorsqu’on en sort.
Quelques minutes de silence pour traverser le pont tunnel Louis H-Lafontaine (non mais qui ne serait pas silencieux le temps de passer sous le fleuve dans un tunnel à peine entretenu dont certaines parties semble tenir grâce à des filets à morue hihihi - hey Montréal, t’aurais pas envie d’un peu entretenir tes infrastructure, Ô toi dont les routes sont envahies par les touristes voyageant d’une région à l’autre?). Une fois sortis de notre métropole, direction Drummond sur la 20, le calme persiste un peu, si bien que MAMAN croit qu’il est là pour rester. Peine perdue, à peine avons-nous passé St-Hyacinthe que le manège recommence.
Mais que vois-je au loin, est-ce un mirage? Non c’est la sortie que nous devons emprunter pour nous rendre à notre motel. Arrivés à destination, on laisse les enfants explorer. Wow maman on a deux chambres, c’est comme une vraie maison. Et maman est heureuse de voir ses enfants souriants, enthousiastes à l’idée de passer ici deux nuits. Vient l’heure du repas, qu’est-ce qu’on mange? Mon nouvellement médicamenté spécial du chef affirme ne pas avoir faim, ma chipie affirme vouloir des croquettes et papa et moi décidons de nous payer une poutine de chez l’inventeur lui-même, soi le Roy Jucep (voir lien à la fin pour informations).
L’heure du dodo arrive, sans trop d’ennuis. Nous avons réussi à épuiser nos deux amours en leur faisant visiter une partie de la ville ainsi qu’un parc municipal à proximité de notre logement temporaire. Papa et maman se couchent tôt, anticipant la journée du lendemain lors de laquelle la fameuse visite du Village doit se faire. Je vous passe d’ailleurs les détails, je vous invite à visiter le site web du Village pour obtenir les informations et passer le visiter, ça en vaut le prix.
Et le voyage du retour, ça s’est passé comment? Étrangement, pour la première moitié, assez bien merci. Nous sommes repassés sous le fleuve, au plus grand plaisir des deux tannants (et des parents heureux de voir les sourires béats sur les visages de leurs enfants). Et ça se gâte au moment d’emprunter le dernier droit, la dernière heure de route est peuplée de MAMAN, PAPA, non Saskia ne me touche pas, maman Nathan me regarde. Beurk tu as pété et ça pue la marde!Chez-vous, vous avez droit au calme plat lors des voyages ou cela ressemble aux nôtre? Quelque chose me dit que si vous êtes honnêtes, vos histoires seront en tout point semblables aux miennes!
Le Roy Jucep: http://www.jucep.com/accueil
Village Québécois d'Antan: http://www.villagequebecois.com/
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