Les enfants des autres (encore du sarcasme)
Quand on a un enfant différent (toutes différences confondues), on doit souvent faire face au regard des autres, aux interrogations (parfois sincères) et plus souvent qu'autrement, on doit composer avec le jugement, l'incompréhension et les commentaires déplacés (sans aucune valeur).
Je ne fais pas exception. On se fait regarder de travers dès que notre fils parle un peu fort, dès qu'il tente de négocier pour avoir un peu plus de ci, un peu plus de ça, qu'il rit lorsqu'on le réprimande. On entend des phrases toutes faites du genre: Si c'était le mien, ça ne se passerait pas comme ça, Passe-le moi une semaine, tu ne le reconnaîtra pas, Laisse-moi m'en occuper un peu, il va marcher droit avec moi, Mes enfants à moi ne faisaient pas de crises parce qu'ils savaient que ça ne pognerait pas...
Ouais, et puis quoi encore?
Vous trouvez mes enfants mal élevés? M'en fiche.
Vous trouvez que je fais une job de merde? M'en fiche encore.
On vous tape sur les nerfs? N'en ai rien à faire.
Vos enfants sont plus gentils que les miens? Ça reste à voir.
Vous feriez mieux que nous? Je vous met au défi d'essayer.
Avant de porter jugement, il serait bon de mettre les pieds dans les chaussures de la personne visée et d'essayer de voir ce que c'est, une journée typique avec un Dysfférent.
Alors mon spécial du chef est un fin négociateur, manipulateur de la pire espèce, impulsif qui nous rit parfois au visage lorsqu'on le réprimande (sdnv, mauvais décodage des messages sociaux non verbaux). Parfois, il se fâche pour rien (quoi, ça ne vous arrive jamais vous? Moi oui), ou croit qu'on l'attaque lorsque ce n'est pas le cas (j'imagine que ça non plus ne vous arrive jamais hein).
Ma chipie (qui se transforme tranquillement en spécial du chef #2 parce qu'un dans une famille ce n'est pas assez) peut pleurer lorsqu'elle veut, négocie, pars en douce se cacher et foutre le bordel quelque part, avec son petit sourire angélique, personne ne me croit lorsque je dis qu'elle s'enligne elle aussi pour une vie un peu plus compliquée que la norme.
Oui, parfois on choisit nos "batailles", il y a certaines choses qui passent parce qu'il ne vaudrait pas la peine de s'y attarder (et ça non plus, personne d'autre que nous ne le fait je suppose ha ha ha!), gaspiller mon énergie (et ma salive) sur des pécadilles, pas ma tasse de thé. Alors buvez la vôtre (votre tasse de thé) et je continuerai de boire la mienne, tout en sachant que chacun de mes gestes, chacune de mes paroles, sont scrutés à la loupes, disséqués et analysés à mort.
Pour ceux qui craignent vraiment pour nos enfants, la DPJ peut vous être utile hihihihihi!
© 2014 Stephanie Powers. Pour obtenir la permission de citer, copier ou reproduire, envoyer un courriel à stephanie.powers@live.ca (vous pouvez toujours partager les liens de mes textes via les médias sociaux ou via courriel)
Je ne fais pas exception. On se fait regarder de travers dès que notre fils parle un peu fort, dès qu'il tente de négocier pour avoir un peu plus de ci, un peu plus de ça, qu'il rit lorsqu'on le réprimande. On entend des phrases toutes faites du genre: Si c'était le mien, ça ne se passerait pas comme ça, Passe-le moi une semaine, tu ne le reconnaîtra pas, Laisse-moi m'en occuper un peu, il va marcher droit avec moi, Mes enfants à moi ne faisaient pas de crises parce qu'ils savaient que ça ne pognerait pas...
Ouais, et puis quoi encore?
Vous trouvez mes enfants mal élevés? M'en fiche.
Vous trouvez que je fais une job de merde? M'en fiche encore.
On vous tape sur les nerfs? N'en ai rien à faire.
Vos enfants sont plus gentils que les miens? Ça reste à voir.
Vous feriez mieux que nous? Je vous met au défi d'essayer.
Avant de porter jugement, il serait bon de mettre les pieds dans les chaussures de la personne visée et d'essayer de voir ce que c'est, une journée typique avec un Dysfférent.
Alors mon spécial du chef est un fin négociateur, manipulateur de la pire espèce, impulsif qui nous rit parfois au visage lorsqu'on le réprimande (sdnv, mauvais décodage des messages sociaux non verbaux). Parfois, il se fâche pour rien (quoi, ça ne vous arrive jamais vous? Moi oui), ou croit qu'on l'attaque lorsque ce n'est pas le cas (j'imagine que ça non plus ne vous arrive jamais hein).
Ma chipie (qui se transforme tranquillement en spécial du chef #2 parce qu'un dans une famille ce n'est pas assez) peut pleurer lorsqu'elle veut, négocie, pars en douce se cacher et foutre le bordel quelque part, avec son petit sourire angélique, personne ne me croit lorsque je dis qu'elle s'enligne elle aussi pour une vie un peu plus compliquée que la norme.
Oui, parfois on choisit nos "batailles", il y a certaines choses qui passent parce qu'il ne vaudrait pas la peine de s'y attarder (et ça non plus, personne d'autre que nous ne le fait je suppose ha ha ha!), gaspiller mon énergie (et ma salive) sur des pécadilles, pas ma tasse de thé. Alors buvez la vôtre (votre tasse de thé) et je continuerai de boire la mienne, tout en sachant que chacun de mes gestes, chacune de mes paroles, sont scrutés à la loupes, disséqués et analysés à mort.
Pour ceux qui craignent vraiment pour nos enfants, la DPJ peut vous être utile hihihihihi!
© 2014 Stephanie Powers. Pour obtenir la permission de citer, copier ou reproduire, envoyer un courriel à stephanie.powers@live.ca (vous pouvez toujours partager les liens de mes textes via les médias sociaux ou via courriel)
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